La vierge du Monteil

Notre-Dame du Monteil est l’œuvre du Père ALBERT RICHAUD Curé du Monteil de 1942 à 1983, c’était un artiste.

La statue de 1,60 mètre  de hauteur d’un poids d’environ 200 kilos, est en argile cuite, matière extrêmement résistante, beaucoup plus que la plupart des pierres. Avec précaution, elle fut transportée dans les fours de la tuilerie « Gippet », à Brives-Charensac, où elle a subi, pendant plus de trois jours et trois nuits, une cuisson à 1000 degrés, pour nous revenir solide, prête à affronter le temps et les frimas.

Après que fut décidé de placer l’œuvre sur le point haut, véritable belvèdère sur le bassin du Puy et sur La Loire , la paroisse se mobilisa pour son installation et les habitants offrirent de belles et grandes pierre pour sculpter le magnifique socle tout blanc, prêt à recevoir Notre Dame toute rose.

La statue fut solidement fixée sur son socle et l’ensemble s’élève à près de 3,5 mètres Nous étions le 14 Octobre 1949 deux jours plus tard, le 16 devait avoir lieu l’inauguration et la bénédiction de Notre-Dame du Monteil

En 1993 la statue ayant subi les outrages des intempéries, le Maire de l’époque Mr Roger PRADIER confia la restauration de la Vierge à un professionnel. Mais elle fut très endommagée lors de sa dépose. Elle fut mal restaurée  et remplie de béton pour consolider l’ensemble, de 200 kg elle est passée à 400 kg puis remise en place fin septembre au cours d’une cérémonie associant le curé et la municipalité.

En décembre 2014 la Vierge fut à nouveau déposée, l’enfant avait perdu son bras gauche et les infiltrations d’eau dans les fissures des cassures la mettaient en péril.

La municipalité consciente de l’urgence d’une intervention pour conserver ce patrimoine décida que la statue originale serait à nouveau restaurée, pour être ensuite mise à l’abri dans l’église, et que sur le socle serait mis en place une copie réalisée en résine époxyde.

Une équipe de bénévoles se constitua au sein de la municipalité. La restauration de l’originale fut faite dans les six premiers mois de 2015. La réalisation de la copie prit beaucoup plus de temps dû essentiellement aux problèmes administratifs d’une part et au fait que le travail du RTV silicone et des résines acryliques pour faire le moule ainsi que les résines époxydes pour réaliser l’épreuve ne peut se faire qu’à partir d’une température supérieure à 20 degrés, ce qui limitait le travail à juin, juillet, août. Cette copie fut terminée fin Août 2016.

La réalisation du moule et la restauration fut réalisée par Paul Pagès avec le concours de Roger Pradier.

La réalisation de l’épreuve en résine époxyde faite par Paul Pagès avec le concours de Roger Pradier et Aimé Boyer.

Ont également participé Rémi Barry, Christophe Pal et Thierry Gil.