Avant l’école publique
En 1678, Anne-Marie Martel bourgeoise pieuse et vertueuse fonde la « Congrégation des dames de l’Instruction de l’Enfant Jésus » pour l’éducation des classes pauvres. Les béates sont l’émanation de cette congrégation et doivent s’établir au milieu des paysans et dans les villages isolés, mais ne sont pas reconnues en qualité de religieuses, ces dernières vivant en communauté. Toutefois, tout en se rassemblant en communauté, elles restaient sous l’autorité de l’évêque. Elles assuraient essentiellement le catéchisme, rendaient quelques services, garde-malades, elles enseignaient la dentelle, certaines savent lire, écrire et compter. Toutefois, Les béates qui ont survécu à la Révolution ont continué de constituer l’unique source d’enseignement. Aussi, certaines d’entre elles bénéficiant d’obédience de la part de leur communauté dispensèrent un peu d’enseignement.
En 1836, une ordonnance en application de la loi Guizot, permet aux communes d’ouvrir les écoles primaires élémentaires tenues par les membres des congrégations religieuses. Tel fut le cas au bourg et à Durianne qui disposaient de maisons d’assemblée et où furent nommées des béates, toutes originaires de la Haute-Loire. A Durianne, l’école libre de filles fut ouverte en 1850 par Rose Rome née à Cussac s/Loire. En 1906, une école intercommunal
Le presbytère, construit en 1878, abrite l’école et la mairie ; c’est l’actuelle mairie. En 1878, les classes sont au rez-de chaussée.
En 1972, l’agrandissement de l’école est réalisée par la construction d’un préfabriqué qui sera déconstruit après réalisation de l’actuelle école dite « Ecole des deux Fontaines.
La mairie sera agrandie en 1997 par la construction de salles de réunion, et d’une salle multi-activités. C’est l’architecte Fargette qui concevra le projet.